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DIALOGUE DIFFERENCES ET DEPASSEMENT * 3D *

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26 juin 2012

LE SENS DE L'EDUCATION (d'après le livre de claude Halmos "l'autorité expliquée aux parents")

L'EDUCATION : à quoi sert-elle ?

Au départ l 'enfant fonctionne uniquement sur le mode du pulsionnel, sur le principe de plaisir.

l'éducation va lui permettre d'intéger des règles en soi pour rendre la vie en société possible.

Au début ces règles viennent de l'extérieur (les parents), puis peu à peu son surmoi (notion freudienne : zone des interdits en soi) se construit et il les intégre en lui. Au final il deviendra "son propre chef" par intégration des règles des parents en lui. Ce procéssus, ce sens de l'éducation  peut être posé, expliqué à l'enfant, cela lui permettra d'être partie prenante.

Ainsi l'éducation confronte l'enfant à la necéssité de changer.

Elle oppose à son fonctionnement pulsionnel initial les interdits de toute la société civilisée.

L'enfant abandonne son illusion de toute puissance et le principe de plaisir, il accepte les règles de vie qu'on lui enseigne. Ce renoncement lui donne accès à une maitrise de lui-même, à une autonomie nouvelle, à la fierté "d'être grand".

Cet idéal ne va pas sans difficultés : intégrer ses principes en soi demande un gros effort d'adaptation de l'enfant. L'adulte peut aider l'enfant en reconnaissant cette difficulté par une parole, par exemple en reformulant son ressenti. La difficulté d'intégrer ses principes fait qu'ils doivent être REPETES mais LES REGLES ET LES LIMITES sont posés et stables. L'enfant s'y confronte plusieurs fois jusqu'à en être imprégré et les avoir intégré dans son fonctionnement.


Ceci amène l'enfant à un changement intérieur :

-il renonce au principe de plaisir et au "tout tout de suite par n'importe quel moyen"

-il renonce à l'illusion de toute puissance

-ils se produit une modification du rapport au pulsionnel : l'enfant devient capable de suspendre ses actes, de réfléchir c'est à dire confronter aux interdits. Il se produit une modification du but de la pulsion, l'enfant peut la satisfaire de façon non interdite.

-Ceci l'amène à une prise de conscience de son pouvoir sur son corps et sur lui-même, à une responsabilité.

LE BUT est d'arriver à une conception humanisée du monde avec la valeur et la dignité de la vie humaine. il est de libérer l'enfant de la répétition mortifère du pulsionnel et de l'ouvrir à la liberté du discernement acquise par la capacité à confronter ses pulsions initiales aux interdits intégrés.

Ainsi se pose la question de l'AUTORITE;

Il n'existe pas d'autorité "naturelle" lié au caractère des parents, même les parents manquant de confiance en eux peuvent exercer leur autorité avec leur enfant CAR c'est la légitimité et la justesse de ce que le parent demande qui importe. La LEGITIMITE nait de la tiercéité : c'est le fait que la règle soit valable pour toute la société qui fait sa force. Ce n'est pas une règle "en huis clos" édictée par le bon vouloir du seul parent, se serait là l'autoritarisme.

Pourquoi l'autorité est-elle difficile ?

Avant de répondre à la question, il convient de penser la famille en tant que GROUPE. La famille est un groupe, OUI mais avec un fonctionnement qui lui est propre : il y a une hiérarchie, une place non interchangeable pour chacun des membres.  La démocratie mise en acte dans le domaine politique, s'est infiltrée dans la famille. Ainsi la hiérarchie ne va pas forcément de soi. La négociation place le parent et l'enfant trop jeune sur un plan d'égalité. C'est  une illusion qui remet en cause la hiérarchie et la place de chacun.

Maintenant comment faire appliquer la règle ?

Peut-on faire l'économie de la sanction ? En fait, la sanction entérine l'interdit posé, elle est le prix à payer pour le non respect de l'interdit. Le but est de créer un désagrément.

Mais la sanction elle même doit demeurer dans un cadre :

-l'enfant doit connaître la règle avant : ne pas le punir à la première fois mais à la répétition.

-la punition ne doit pas être violente ni humiliante. Ces punitions ratent leur but car l'enfant comprend que ce qui pousse à punir est une jouissance chez l'adulte et non sa transgression de l'interdit. Ainsi se pose la question de la fessée. Elle doit rester dans la juste mesure, ne pas être la sanction habituelle, mais ne pas l'exclure complètement non plus tout en sachant qu'elle n'a pas de vertu pédagogique mais plutôt d'évacuation d'une tension trop forte. C'est alors qu'intervient le rôle de la parole vraie. Si le parent a la capacité après coup de reconnaître devant l'enfant qu'il était très énervé, l'enfant percevra l'intention réelle et son narcissisme ne sera pas atteint. Il prendra acte que le parent n'est qu'un humain et peut donc s'énerver car le parent parfait n'existe pas. La fessé est plutôt la dernière solution qui reste quand les autres ont échoué.

-elle ne doit pas porter atteinte au narcissisme de l'enfant : ne pas assimiler l'enfant à son acte, ce qu'il a fait est mal mais lui reste une personne valable.

- La sanction doit être souple, c'est à dire qu'elle évolue avec l'enfant.

En conclusion, l'éducation est une tâche difficile où la parole vrai peut être salvatrice. Personne n'est parfait, ni le parent ni l'enfant, on peut faire des erreurs. Ce qui compte c'est  la capacité du parent à s'en expliquer sincèrement avec son enfant.

 

 

 

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18 avril 2011

LE CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL : pour quoi ? comment ?

Le conseil conjugal pourrait se définir comment un espace de parole.

Le terme "conseil" doit être entendu dans le sens de "tenir conseil".

Étymologiquement, ce mot vient du latin"consiliari" qui veut dire se concerter, délibérer. En ancien français, ce terme a pris le sens de parler en secret, parler à voix basse ce qui traduit bien le cadre de la consultation conjugale qui se passe dans un lieu petit, intime et calme.Ainsi la conseillère conjugale est tenue au secret professionnel.

Comment se passe un entretien de conseil conjugal ?

Par son écoute attentive, active et sans jugement, la conseillère conjugale permet à la personne d'être entendue dans son ressenti et ses émotions, et donc de déposer une souffrance. Ceci produit dès le premier entretien un soulagement, un relâchement des tensions et un apaisement. Cela apporte aussi des éléments de compréhension de l'histoire du sujet, de sa situation et permet d'établir des liens entre les deux. Le couple ou la personne devient alors acteur de son propre changement et de sa propre évolution.Que les personnes viennent seules ou en couple, l'entretien est toujours centré sur le conjugal ou le familial.

La spécificité des conseillers conjugaux et familiaux est de travailler sur le lien, sur la relation, sur ce qui circule entre les personnes. Ils ne traitent pas la pathologie. Il ne s'agit pas d'un soin mais de cheminer ensemble vers de meilleures relations avec les autres.

Pourquoi consulter une conseillère conjugale et familiale ?

Les motifs de consultation peuvent être pour mieux comprendre sa situation, sortir d'une crise, et évoluer vers un mieux être. Ce peut être pour prendre des décisions éclairées (unions, séparations), pour dépasser une épreuve (deuil,solitude,maladie,séparation, I.V.G), ou plus simplement pour mieux communiquer et ainsi retrouver le bonheur d'être ensemble.

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DIALOGUE DIFFERENCES ET DEPASSEMENT * 3D *
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